Esaïe 9:5 (1) : Christ, l’Admirable

Préambule - un nom / un sens

Dans Roméo et Juliette, œuvre de William Shakespeare, il y a un passage où Juliette déclare: « Qu’y a-t-il dans un nom ? Tout autre mot que nous utiliserions pour remplacer le nom "rose " dégagerait le même parfum délicieux!»

Nous l’admettons bien, cher Monsieur Shakespeare, mais Roméo, Juliette et nous, nous sommes des personnes et non des plantes. Et nous savons ce que sont nos noms, n’est-ce pas ? Les noms ont souvent une grande signification pour les gens qui les portent.

Pourquoi certaines personnes font-elles des démarches pour changer leur nom et pourquoi les parents agonisent-ils tant pour choisir un nom pour leurs enfants? En effet, c’est parfois une torture – tout au moins cela l’a été pour moi et mon épouse en essayant de tomber d'accord pour les noms de nos cinq enfants.

Pourquoi souvent les enfants se plaignent-ils de leur nom lorsqu’ils sont adolescents, nom qu'ils portent mais qui les disposent à accueillir avec un grand soulagement le surnom que les autres gens leur donnent ?

Une étude a été entreprise par un psychologue il y a quelques années, une recherche portant sur une analyse des noms de 15.000 délinquants. Il a fait cette découverte étonnante : ceux qui portaient des noms embarrassants ou des noms qui leur prenaient la tête, des noms un peu bizarres, avaient quatre fois plus de démêlées avec la justice que les autres. Un nom est très important pour l'individu qui le porte et produit une influence sur l'image de soi. Peut-être pas pour une rose, mais pour une personne, si.

Exemples de choix de noms dans la Bible

Dans la Parole de Dieu, les noms ont également une grande signification. Dieu a appelé le premier homme "Adam" parce qu'il avait été formé de la poussière. Adam signifie "terre" ("adama" en hébreu).

Dieu a changé le nom d’« Abram » en « Abraham », ce qui signifie « père de grandes nations », ce qui est une déclaration, une description exacte du patriarche. Lorsque Dieu révèle à Abraham et à son épouse qu’ils vont avoir un fils alors qu’ils étaient tous deux très avancés en âge, Sara a ri. Alors, elle a donné à son fils le nom d’« Isaac »  ce qui veut dire : « il rit ». Ce fut probablement un choix bien plus judicieux que celui de Rachel, la femme de Jacob qui nomma son fils « Benoni », ce qui veut dire « fils de ma douleur ». Bien sûr, l'accouchement a entraîné la mort de Rachel, mais imaginez un peu le poids terrible pour Benoni de porter ce nom, un rappel constant que sa propre naissance a entraîné la mort de sa mère. Toutefois, son père, sagement, lui a donné le nom de « Benjamin », qui veut dire « fils de ma main droite ».

Ainsi, dans la Parole de Dieu les noms ont une grande signification, surtout les noms qui sont associés avec la personne de notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ.

• Mathieu 1 : 21 déclare : « elle enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Jésus c’est la forme grecque de l’hébreu « Yehoshoua », en français « Josué », qui signifie ‘Dieu est salut’, yahvé est salut’. Il y a des centaines de noms et de titres attribués à Jésus Christ dans la Bible.

Chacun de ces noms détient une double révélation. Les noms de Christ révèlent d’abord ce qu’il est par lui-même, ainsi que ce que lui désire accomplir pour nous. Chaque nom que Jésus Christ porte est à la fois une description de ce qu’il est et une bénédiction qu’il confère à ses enfants.

700 ans avant la naissance de Jésus, le prophète Esaïe annonce sa venue :

• Esaïe 9 : 5 « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père Eternel, Prince de la Paix. »

Deux milles ans d’histoire dans la première phrase 

Cette déclaration de Dieu à travers la bouche d’Esaïe, annonce que cet enfant était unique. D’abord il est dit, « il nous est né, »et ensuite : « il nous est donné ». Autrement dit, cet enfant est Dieu et homme réunis en une seule personne. En tant qu’homme il est « né », et prend part à la nature humaine, quoique sans péché ; en tant que Dieu il est « donné » - le don d’amour du Père à un monde pécheur. Cet enfant est Dieu devenu homme. Et qu’accomplira cet enfant ? Il grandira et un jour il prendra le gouvernement de l’humanité entière sur son épaule, et rétablira l’ordre et la paix dans notre monde rempli de confusion, de conflits et de chaos. Mais avant de prendre la domination sur son épaule, il prendra une croix sur son épaule. Il mourra sur cette croix, portant dans son corps les péchés du monde entier. Avant de porter le diadème de gloire, en tant que Roi des rois, il portera l’infâme couronne d’épines et offrira sa vie en sacrifice pour les péchés de l’humanité. Le princier « Lion de Juda » devait d’abord venir dans ce monde comme l’humble « Agneau de Dieu », car jusqu’à ce que la dette du péché ne soit réglée le gouvernement de justice de Dieu ne pouvait être établi.

Il y a très peu d’espace dans le texte entre ces deux évènements :« un fils nous est donné » et « et la souveraineté reposera sur son épaule. » : juste une virgule entre les deux, mais cela représente déjà plus de deux mille ans d’histoire.  Jésus a accompli son œuvre sur la terre. Il est retourné aux cieux, laissant la promesse qu’il reviendra pour prendre sur son épaule la domination.

Esaïe avait également décrit cette vision de l'avènement du Christ au verset 6 :

• Esaïe 9 : 5 « renforcer la souveraineté et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et la soutenir par le droit et par la justice dès maintenant et à toujours, voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. »

Quel monde merveilleux, lorsque Christ viendra prendre la domination sur son épaule. Quelle délivrance, quelle merveilleuse espérance pour nous !

Mais devons-nous attendre jusqu’à ce jour pour être au bénéfice de son règne ? Non ! Nous pouvons, vous et moi, céder le gouvernement de notre vie à Jésus-Christ, celui qui est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Et lorsque nous faisons cela, tout ce qui est exprimé dans les noms qui lui sont attribués devient une réalité dans notre expérience présente, dans notre vie de tous les jours - Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père Eternel et Prince de la Paix.

admirable

Le nom admirable (« pala » en hébreu) signifie « ce qui est séparé, ce qui se distingue, ce qui est rendu beau, grand, merveilleux, prodigieux ; ce qui est unique, totalement différent. » 

• Psaume 77 : 14 « Dieu ton chemin est dans la sainteté, quel Dieu est grand comme Dieu ? »
• Psaume 48 : 1 « L’Eternel est grand, il est l’objet de toutes les louanges »
• Psaume 139 : 14 « Je te célèbre car je suis une créature merveilleuse. Tes œuvres sont des merveilles et mon âme le reconnaît bien. »

Jésus Christ est l’Admirable. Il est merveilleux, et dès l’instant que nous saisissons cette vérité l’ennui de notre existence s’évapore. Les merveilles de la science moderne nous entourent de toutes parts, cependant beaucoup de personnes aujourd’hui s’ennuient à mourir, des personnes vivant un tel ennui de l’existence qu’ils préfèrent en finir. D’un côté nous avons ce que nous appelons l’explosion de la population. D’autre part, il y a des millions de personnes aujourd’hui qui meurent lentement des suites et des effets de la solitude et de l’ennui. Nos villes sont bondées, mais les cœurs restent vides. Henri Thoreau a vu juste en déclarant : « la ville se compose de milliers de personnes seules qui vivent ensemble ».

Alors, il est important pour nous de distinguer la différence qui existe entre l’Admirable, du point de vue de Dieu, tel que la Parole nous le révèle et quelques unes des notions que l’on lui substitue aujourd’hui. Ce qui est véritablement admirable, c’est quelque chose de profond. Ce n’est pas quelque chose de superficiel, un sentiment passager, une vague passagère d’émotion forte.

L’admirable c’est quelque chose qui pénètre le cœur, la vie. Cela va au-delà du sensationnel. Et la raison est simple, c’est que l’admirable par rapport à Christ possède une valeur réelle ; ce n’est pas un divertissement à bon marché. Et l’expérience de l’Admirable, nous enrichit, fait de nous des personnes meilleures. C’est l’œuvre de Dieu qui veut nous amener à ressembler de plus en plus à qui ? A Jésus Christ, notre modèle parfait.

L’Admirable inspire ce qu’il y a de meilleur en nous et nous imprègne de ce qui est merveilleux. L’Admirable, quand on considère le Seigneur Jésus Christ, crée aussi en nous ce sentiment d’humilité. Nous sommes confondus, et devant lui nous ressentons en nous-mêmes la grandeur de Dieu et la petitesse de notre propre personne. David lui-même avait fait cette expérience et il l’exprime si bien dans le

• Psaume 8 : 4-5 « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées, qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme pour que tu prennes garde à lui ? »

Bien sûr, une des fausses notions d’aujourd’hui dans notre monde, c’est que l’admirable se fonde sur l’ignorance. Par exemple, qu’il suffirait de parachuter un indigène de l’Amazonie profonde dans une grande ville, (il y a déjà eu des films faits sur ce thème que vous avez peut-être vus), qu’il suffirait que l’on parachute cet indigène dans le cœur de Paris, et là il va tomber en admiration devant tout ce qu’il voit. Ce n’est pas de cette sorte d’admiration que la Parole de Dieu nous parle. Ce qui est véritablement admirable se fonde non pas sur l’ignorance, mais sur la connaissance. Plus nous en savons au sujet de Christ, plus nous sommes amenés à être dans l’admiration de l’Admirable. La simplicité de l’esprit d’admiration ne se fonde pas sur une ignorance innocente, mais sur l’attitude de notre cœur et de notre pensée envers cette réalité que Christ est l’Admirable.

Illustration

On raconte qu’un jour, Augustin se promenait près de la mer quand il vit des enfants qui puisaient de l’eau à l’aide de coquillages et le versaient dans un trou qu’ils avaient fait dans la plage. Il en fut intrigué et s’approcha en disant, « Que faîtes-vous là ? » Et les enfants de répondre, « Nous vidons la mer pour voir ce qu’il y a au fond. » Alors Augustin a souri et a continué sa promenade en se disant, « Mais quelle naïveté, quelle simplicité que celle des enfants, qui s’imaginent pouvoir vider la mer pour en sonder les profondeurs. » Et soudain il fut repris dans sa conscience, et il se dit, « Mais pourtant, ne suis-je pas comme ces enfants ? Moi qui prétends sonder les mystères de Dieu ? »

Que de gens naïfs aujourd’hui qui croient pouvoir analyser Dieu plutôt que de l’accepter tout simplement pour ce qu’il est. Et, en réalité ils sont comme des enfants, persuadés d’être en train de vider l’océan, mais inconscients apparemment de leur sottise.

La personne intelligente, sage, reconnaît la limite de sa connaissance. Chaque filet d’eau de la vérité de la Parole de Dieu mène à l’océan de la connaissance dont la profondeur ne peut être sondée. Bien sûr, l’excitation de l’innovation aujourd’hui est bien réelle, mais elle s’évapore rapidement lorsque l’on comprend la nouveauté, quand elle est expliquée et que l’on arrive à la maîtriser. Par contre, l’Admirable, ou l’admiration du Seigneur s’approfondit proportionnellement à l’accumulation de la connaissance que nous avons de lui.

C’est pour cela que l’exhortation dans l’Epître 2 Pierre 3 :18« Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jesus-Christ. » Notre maturité spirituelle et notre service pour Dieu passent par cette croissance de connaissance de sa personne.

Nous avons perdu de vu l’ADMIRABLE

Je dirai que l’Admirable captive notre être entier, la pensée, le cœur et la volonté. L’Admirable n’est pas une expérience isolée, qui nous laisse simplement perplexes, ou nous pousse à de fortes émotions. C’est vraiment une attitude de cœur qui va influer sur toute notre existence. En d’autres termes : toute notre vie devrait être dans l’émerveillement, dans l’admiration tout le temps devant celui que nous acceptons simplement par la foi dans notre vie. Alors, pourquoi, si tel est le message du divin, pourquoi y a-t-il si peu d’admiration, d’émerveillement dans notre monde aujourd’hui ?

Peut-être une des premières raisons c’est que la vie de la société est un grand désappointement pour beaucoup de personnes. A tous les niveaux de vie, il n’y a que des problèmes. Les bas salaires, la hausse des prix, la discrimination, l’injustice, l’immoralité, la corruption, les pollutions de tous genres, et la liste n’en finit pas tellement elle est longue. Quel est l’impact de tout cela dans la pensée des gens ? Eh bien, ils développement une attitude de défaitisme. « A quoi bon ? Le monde est ainsi ! On ne pourra rien y changer ! » Et les gens deviennent un peu cyniques, se renferment sur eux-mêmes et ils vivent dans leur petit monde. Et c’est là qu’intervient l’admiration de Dieu. Dieu veut nous extirper de cela pour nous faire connaître les choses merveilleuses de lui.

Une autre raison, plus profonde peut-être, c’est que l’on vit dans un monde où la vie est de plus en plus machinale et impersonnelle. On considère les lois de la science sans se soucier du législateur divin. Bien sûr, nous sommes des êtres dotés de personnalité, faits à l’image de Dieu. C’est pourquoi nous avons besoin d’une vie personnalisée si elle veut avoir un sens. Lorsque la vie perd son sens, l’émerveillement de la vie se perd également, et les hommes peuvent effectivement devenir comme des machines. Et, puisque nous vivons dans ce monde mécanisé, et que nous vivons dans un monde commercialisé, les deux grandes questions qui ont une emprise sur la société aujourd’hui sont les suivantes : « Est-ce que cela marche ? » et « est-ce que cela rapporte ? » Bien sûr l’accent est sur la deuxième question, n’est-ce pas ? « Est-ce que cela rapporte ? »

Alors, est-il besoin de souligner que nous ne pouvons pas réellement prendre plaisir dans les choses que l’argent peut acheter si nous perdons celles que l’argent ne peut pas acheter. Aujourd’hui, « gagner sa vie » a remplacé « réussir sa vie ». Et la recherche de nouvelles méthodes et de combines a remplacé la vérité et l’intégrité. L’Admirable, dans le sens où Dieu le voit et le définit pour nous, exige de véritables valeurs. Sur quoi est-ce que je vais construire ma vie ? Car, nous ne sommes pas dans l’émerveillement devant ce qui a peu de valeur, ce qui est méprisable.

Lorsque les valeurs se perdent, l’admirable se perd également.

Bien sûr, notre monde est un monde affairé. Il n’y a qu’à le voir l’agitation avec les préparatifs pour Noël, une fête qui se rapproche à grandes enjambées. On voit les gens s’agiter de part et d’autre, et quel affairement. Peu de temps pour faire la pause ! Peu de temps pour s’arrêter ! Peu de temps pour méditer, pour contempler ! Même les vacanciers ne s’arrêtent que pour un court instant, juste le temps de fixer l’objectif, prendre une photo pour qu’ils puissent la revoir un peu plus tard à la maison. Est-ce que nous prenons le temps d’approfondir nos relations avec ceux qui nous entourent pour qu’eux aussi s’ouvrent à la vie en Christ ? J’admire beaucoup la disposition des petits enfants ! Ceci parce que les enfants vivent dans un monde de merveilles. Parce qu’ils prennent le temps eux, de s’arrêter, d’observer, de questionner, de contempler. Mais lorsque l’on prend de l’âge, les responsabilités s’accumulent, les pressions aussi, et notre vie se remplit de choses mais elle peut être vide à l’intérieur.

Je crois que la plus grande raison pour un manque d’émerveillement de l’Admirable c’est que nous vivons dans un monde artificiel. La majorité des gens vivent dans un monde fait de substituts sans même s’en rendre compte. La comédie stupide a remplacé l’humour, le divertissement à bon marché a remplacé des loisirs sains, la propagande a remplacé la vérité. Des millions de gens en viennent à dépendre d’expériences fabriquées de toutes pièces pour les sortir un petit peu de cette torpeur, de cette existence pénible. Et la conséquence tragique de cette sorte d’existence, c’est une perte progressive du réel, du véritable. C’est en fait le vide.

Le pêcher nous a fait perdu de vu l’ADMIRABLE

Il y a eu une artiste qui a écrit une chanson il y a quelques années. Vous reconnaîtrez peut-être de qui il s’agit alors que je vous lis le cri de désespoir de cette personne. Le nom de cette chanson, c’est : « A quoi je sers ? » Mylène Farmer

Poussière vivante je cherche en vain ma voie lactée,

Dans ma tourmente, je n’ai trouvé qu’un mausolée

Et je divague, j’ai peur du vide, Je tourne des pages, mais des pages vides.

Poussière errante, je n’ai pas su me diriger,

Chaque heure demande, Pour qui, pour quoi se redresser

Et je divague, j’ai peur du vide

Pourquoi ces larmes, dis, à quoi bon vivre ?

Et le refrain reprend :

Mais mon Dieu, de quoi j’ai l’air, je sers à rien du tout !

Et qui peut dire dans cet enfer ce qu’on attend de nous ?

J’avoue ne plus savoir à quoi je sers, Sans doute à rien du tout,

A présent je veux me taire si tout devient dégoût.

Poussière brûlante, la fièvre a eu raison de moi.

Je ris sans rire, je vis, je fais n’importe quoi,

Et je divague, j’ai peur du vide, Je tourne des pages, mais des pages vides.

C’est triste à en mourir, n’est-ce pas ?Le plus grand substitut devant l’Admirable, c’est le péché. C’est le péché qui est à la racine du malaise de notre monde, et à moins de traiter, de faire quelque chose au sujet du péché dans nos vies, comment être capables de connaître, de vivre et de profiter de l’émerveillement que Dieu désire apporter à notre vie, à notre existence.

Vous savez, l’essence même de l’idolâtrie, c’est d’adorer, de servir quelqu’un d’autre, ou quelque chose d’autre que Dieu. Vivre, si vous voulez, avec des substituts. Et c’est une loi immuable de la vie que celle de devenir, celle de ressembler à ce qui est l’objet de notre adoration.

Si notre petit dieu est un substitut artificiel nous deviendrons artificiels également. Les sens que Dieu nous a donnés qui devraient nous remplir d’admiration et d’émerveillement se fragmentent, se paralysent, se figent, pour devenir insensibles, et la seule personne qui peut répondre à tous ces profonds besoins, pour rétablir le merveilleux dans nos vies, c’est Jésus Christ, parce qu’il s’appelle l’Admirable.

Admirable car sujet d’Admiration et qui suscite l’Admiration

Alors pourquoi est-il appelé l’Admirable ? Citer son nom c’est aussi donner la réponse à la question, car nous serions dans l’étonnement s’il n’était pas appelé l’Admirable. Il est admirable en sa personne.

Dans Luc Chapitre 2 au verset 18 sa naissance a été une chose remarquable. Après l’annonce des anges ce verset nous dit ‘tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers. » Oui, quel sujet d’émerveillement : Dieu a été manifesté en chair. C’est étonnant ! Et sa vie sur terre a été admirable. Tout ce que Jésus Christ touchait, il bénissait, et rendait merveilleux. Et je crois que la plus grande merveille de tous c’est qu’il a transformé une croix infâme en un lieu de rencontre de l’amour de Dieu avec l’homme pécheur. N’est-ce pas merveilleux ? Tout a son sujet est admirable, sa naissance, sa vie, ses paroles.

• Luc 4 : 22 « Et tous lui rendaient témoignage, admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche et disaient, ‘N’est-ce pas là le fils de Joseph ?’ A nouveau l’admiration. En contraste avec les scribes qui eux, citaient l’autorité, Jésus, lui parlait avec autorité, et son message venait de Dieu.
• Jean 8 :26 « J’ai à votre sujet beaucoup à dire et à juger, mais celui qui m’a envoyé est vrai et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. »
• Jean 8 :46 « Qui de vous me convaincra de péché ? Je dis la vérité. Pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Son message venait de Dieu et dans ses paroles nous découvrons une simplicité, oui, mais quelle profondeur ! Des paroles de vie ! Et lorsqu’il nous appelle lui-même à méditer la Parole, ou à sonder les écritures, c’est « parce que ce sont elles qui parlent de moi. », et quand nous méditons la Parole de Dieu, nous sommes au contact du merveilleux, nous le partageons. Les paroles de Dieu nourrissent notre être intérieur. Ce sont ces paroles là qui nous aident à vivre.

Considérons aussi, la merveille de sa mort. Il est venu dans ce monde pour …mourir. Ajoutons à cela la merveille de sa résurrection, de son ascension, mais au-dessus de tout cela, le salut merveilleux qu’il a acquis pour nous à la croix. Jésus Christ est admirable. Il est merveilleux.

CONCLUSION

Alors, en conclusion, comment pouvons-nous, vous et moi, avoir part à tout cela ? Est-ce que nous avons besoin de l’Admirable dans nos vies ? Absolument ! Que serait la vie sans Christ ! Sans goût, triste, morte, on passerait à côté de ce que Dieu a préparé pour nous. Vous savez, l’ennui de l’existence n’est pas causé par ce qui se passe autour de nous. L’ennui de l’existence ne dépend pas des circonstances, mais l’ennui de l’existence est provoqué par la condition spirituelle intérieure.

Donc, l’émerveillement, l’admirable est important. C’est pour cela que « Admirable » est le nom qui apparaît en tête de liste en Esaïe 9 : 5. Parce que, notez-le bien, l’admiration nous mène à l’adoration, l’adoration nous mène à la croissance spirituelle et la croissance spirituelle mène à la formation du caractère.

Enfin, cette transformation intérieure débouche sur un service efficace pour Dieu. L’Admirable commence lorsque nous acceptons Jésus Christ dans notre vie, dans notre cœur. C’est alors que nous faisons l’expérience merveilleuse du pardon des péchés, de cette transformation intérieure, d’une vie nouvelle que Dieu insuffle en nous. Christ vit en moi.

Et l’invitation du Seigneur est toute simple 

• Apocalypse 3:20 « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix, ouvre la porte … » Que fera-t-il ? « J’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

C’est la communion avec le Seigneur, le partage ! Et recevoir Christ dans notre vie, connaître cette naissance nouvelle que Dieu opère en nous c’est vraiment recevoir de nouveaux sens spirituels, et notre être intérieur renaît. Et l’Admirable, l’émerveillement grandit, au fur et à mesure que nous marchons dans l’obéissance à Christ et à sa Parole. Lorsque nous sommes dévoués à lui et consacrés. Il n’y a pas de substitut pour cette communion quotidienne avec le Seigneur. Il nous faut prendre ce temps pour être dans sa Parole, dans la prière, parce que c’est cela qui conduit à une vie d’obéissance. Est-il besoin de le rappeler, le Seigneur lui même a déclaré : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Cet amour grandissant pour le Seigneur nous fait découvrir tant de choses, selon la promesse de

• I Corinthiens 2:9 « Des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qu’il aime. »

Voyez-vous chers amis, l’expérience de l’Admirable, c’est une expérience qui nous libère, qui brise les chaînes et qui nous convie à une vie de foi et d’amour. Ceux qui marchent avec Christ par la foi connaissent la signification de l’Admirable dans leur vie de tous les jours. Oui, des personnes comme vous et moi, des gens ordinaires, faisant l’expérience de choses extraordinaires à cause de Jésus Christ, l’admirable. C’est lui qui rend la vie merveilleuse, qui rend la vie admirable parce qu’il est l’Admirable.

En conclusion, quelques questions pour votre réflexion : Jésus Christ est-il admirable pour toi ? Est-il l’objet de ton adoration ? Est-il une réalité pour toi, ou est-ce que tu te contentes des substituts que le monde offre ?

Si vous ne pouvez pas répondre oui à ces questions là, je vous invite simplement à venir me voir parce que j’aimerais vous expliquer plus clairement comment connaître l’Admirable.

La vie pour vous est-elle un poids ou une joie ?

Désirez-vous connaître la vie merveilleuse que Dieu offre par Jésus Christ ? Désirez vous ouvrir votre vie à lui ? Le recevoir lui, l’Admirable, celui qui peut répondre à tous vos besoins ? Si votre réponse est oui, alors ouvrez votre vie à Lui.