Bâtir sa vie sur le Roc

introduction

La construction de la Tour de Pise a commencé en 1173. Cette tour avait été conçue pour devenir un bel ajout à la magnifique cathédrale de Pise. C'était aussi une occasion pour les habitants et notables de Pise de pouvoir démontrer la grande richesse de leur cité. Peu après le début de la construction il devenait évident qu'il y avait un problème. La tour n'était pas tout à fait droite. Elle penchait. Elle est construite dans une plaine alluviale donc les causes sont sédimentaires. Un sol trop meuble car trop chaud, trop sableux ou argileux. Donc si la tour de Pise est penchée, c'est en partie à cause de ses fondations : elles sont inadaptées au sol particulier sur lequel la tour a été construite

En 1990 la tour fut fermée aux visiteurs pour quelques réparations - la tour était prête à tomber. Les travaux ont coûté 27 millions 370 mille euros. Ils n'ont réussi qu’à redresser l'inclination de la tour de 40,6 centimètres. Pour ceux qui ont fait le calcul, cela veut dire que chaque centimètre leur a coûté 674.000 euros. Cependant la tour penche toujours et un jour elle ne manquera pas de s’écrouler. Preuve en est que de bonnes fondations sont très importantes.

La métaphore que Jésus présente dans ce passage parle aussi de fondations. C'est un récit bien connu. Il y a deux entrepreneurs qui bâtissent leur propre maison. Il y en a un des deux qui bâtit sur un roc, l'autre bâtit sa maison sur le sable. Quand la tempête arrive la maison sur le roc résiste, la maison sur le sable s'écroule. Contrairement à la Tour de Pise il n'y avait aucune possibilité de sauver la maison ou d'en améliorer les fondations.

Cette métaphore est la suite du sermon sur la montagne qui se trouve aux chapitres 5, 6 et 7.
Ayant imagé les deux chemins (Matthieu 7 : 13 & 14 : le chemin spacieux et le chemin resserré ) qui démontre qu’il est impossible de marcher dans deux voies différentes, dans deux directions à la fois puis ayant imagé les deux arbres (Matthieu 7 : 17 & 18 : le mauvais arbre et le bon arbre) qui démontre que tout arbre produit selon sa nature véritable – bon ou mauvais fruit, le Seigneur parachève son enseignement en imageant deux bâtisseurs et leurs maisons.

Les deux chemins illustrent le commencement, le départ de la vie de foi, la vie spirituelle ; les deux arbres illustrent la croissance et les résultats/fruits de la vie de foi et maintenant, les deux maisons illustrent sur quoi la vie de foi se construit.

Il y va des faux prophètes qui se tiennent à la porte qui s’ouvre sur le chemin spacieux afin d’inciter le plus grand nombre à prendre ce passage facile, mais ce chemin-là mène à la destruction.

Puis, lors de l’épreuve finale, ce n’est pas ce que nous pensons de nous-mêmes, ni de ce que les gens pensent de nous qui comptent, mais de ce que Dieu nous dira.

le test de la foi authentique : l'obeissance à la parole de dieu

Comment nous préparer pour ce moment-là ? En accomplissant la volonté de Dieu : l’obéissance. Le test ce n’est pas nos paroles « Seigneur, Seigneur » sans l’obéissance. Lorsqu’une personne est véritablement née de nouveau, l’Esprit de Dieu demeure en elle (Romains 8 : 9) et l’Esprit de Dieu l’habilite à connaître Dieu davantage et de suivre sa volonté. L’amour de Dieu dans le cœur (Romains 5 :5) pousse, motive, inspire notre obéissance et notre service pour Dieu et les autres.

Jésus souligne cette même vérité, cette nécessité dans Luc 6 : 46- 49 « Pourquoi m’appelez–vous : Seigneur, Seigneur ! et ne faites–vous pas ce que je dis ? Tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et les met en pratique, je vous montrerai à qui il est semblable : Il est semblable à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé profondément et posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est rué contre cette maison, sans être capable de l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est rué contre elle : aussitôt elle s’est écroulée, et la ruine de cette maison a été grande. »

Les paroles ne sont pas un substitut pour l’obéissance, comme ne le sont pas par ailleurs les actions menées au nom de Christ : proclamation (prophétiser) de la vérité, chasser les démons, accomplir des miracles. Accomplir toutes ces choses ne nous apporte pas l’assurance du salut. Nous devons entendre la Parole de Dieu et la mettre en pratique Matthieu 7 :24 « Ainsi, quiconque entend de moi ces paroles et les met en pratique ».

Jacques 1 :22 « Seulement, ne vous contentez pas de l’écouter (la parole), traduisez là en actes, sans quoi vous risquez de vous faire illusion sur vous–mêmes » C’est fondamental !

Si nous nous bornons simplement à écouter la Parole, si nous ne la traduisons pas en acte, alors, la deuxième partie de ce verset 22 nous dit :  sans quoi vous risquez de vous faire illusion sur vous–mêmes...en vous abusant par de faux raisonnements. De faux raisonnements par rapport à quoi ? Notre salut, l’authenticité, la réalité de notre foi. Car la marque d’un enfant de Dieu authentique, de la foi véritable qui sauve c’est le désir du cœur d’obéir à la Parole de Dieu, étant bien plus qu’un simple auditeur oublieux. C’est le fait d’être un observateur actif, un faiseur d’œuvre, en enfant obéissant. C’est cela la démonstration d’une vie transformée, de la nouvelle création que nous sommes en Christ. La réaction appropriée à la Parole de Dieu c’est de la vivre, de la mettre en pratique.

Le caractère d’une personne est fondamentalement déterminé par sa conduite, son comportement. Je crois que nous avons tous conscience de cette vérité. Le vrai test de la spiritualité est le comportement …la manière dont on vit. C’est un test infaillible parce que le cœur de chaque individu gouverne sa conduite. Dans les paroles du Seigneur Jésus, rien n’est plus certain que ceci Matthieu 7 :17 « Il n’y a pas de bon arbre qui produise du mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise du bon fruit. »

Ainsi, le comportement d’une personne est le test infaillible de la foi véritable de ceux qui sont en Christ, ceux qui l’aiment et que Jésus appelle ses amis.

• Qui sont ceux qui aiment Christ ? Jean 14 : 23 « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole. »
• Et qui sont les amis de Christ ? Jean 15 : 14 Jésus déclare « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. »
• Comment savoir si nous connaissons Dieu, ayant reçu de lui la vie éternelle, celle qui nous est offerte en et par Jésus-Christ ? 1 Jean 2 : 3 nous donne la réponse « A ceci nous reconnaissons que nous l’avons connu : si nous gardons ses commandements. »

Le test de la foi véritable est donc toujours notre obéissance à la parole de Dieu, notre manière de vivre.

De l’autre côté, l’hostilité de cœur envers Christ se manifeste également par le comportement :

• Jean 14 : 24 « Par contre, celui qui ne m’aime pas ne met pas mes paroles en pratique. »
• 1 Jean 2 : 4 « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. »

nés de la parole, nous devons obéïr à la parole

La Parole de Dieu est à l’origine de notre nouvelle naissance, parce que la Parole est l’agent de la transformation :

Jacques 1 v. 18 « Par un acte de sa libre volonté, il nous a fait naître de nouveau par le moyen de la Parole de vérité, pour que nous soyons pour ainsi dire, les premiers fruits de sa nouvelle création. »

 La Parole de Dieu est cette semence incorruptible qui, selon 1 Pierre 1 :23 « vous qui avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. »

La Parole est la puissance de notre nouvelle naissance et de notre nouvelle vie. 1 Pierre 2 : 2 « désirez comme des enfants nouveaux–nés le lait non frelaté de la parole, afin que par lui vous croissiez pour le salut, »

Ainsi, étant nés de nouveau par la Parole, nous devenons des élèves de la Parole, désirant l’écouter, l’apprendre et la vivre, tout comme un nouveau-né désir le lait.

Toute tentative de bâtir une vie spirituelle sur autre chose que notre obéissance à la Parole de Dieu n’est que pure folie. Chers amis, chères sœurs et frères, la vie spirituelle ne se fonde pas sur un acte de consécration momentanée mais sur l’obéissance continue, un engagement à long-terme d’obéir à la Parole de Dieu. Et par la puissance de l’Esprit de Dieu qui demeure en nous, notre obéissance démontre la réalité de notre foi.

Ainsi, le mot clé ici c’est l’obéissance. La seule validation de notre salut est une vie d’obéissance. C’est la seule preuve que nous reconnaissons la Seigneurie de Jésus-Christ. Car là où il n’y a pas d’obéissance, alors la confession que Jésus est Seigneur n’est qu’un vain exercice verbal.

Jésus, dans son enseignement, présente la sorte de vie qui est construite sur le roc. De quelle sorte de vie s’agit-il ? C’est celle qui est décrite dans tout le sermon sur la montagne. C’est la sorte de vie qui possède la perspective biblique par rapport à soi décrite dans les Béatitudes. C’est la sorte de vie qui possède une attitude biblique envers le monde, se considérant comme étant dans le monde sans être du monde, le sel qui préserve de la corruption et la lumière qui brille par ses bonnes œuvres/actions justes dans les ténèbres spirituelles.

C’est la sorte de vie qui possède la bonne attitude envers la Parole de Dieu, sans chercher à l’altérer, de la changer, mais en l’acceptant entièrement.

Jésus présente la sorte de vie qui, construite sur le roc, adopte l’attitude juste et biblique par rapport à la pureté intérieure du cœur et non pas une conformité extérieure artificielle et non sincère.

C’est une vie qui adopte l’attitude biblique par rapport aux paroles prononcées, par rapport aux actions, aux motifs qui poussent à l’action, par rapport à l’argent, et envers le prochain. Bref, tout ce dont Jésus a évoqué dans son enseignement. Si notre vie est consacrée à l’obéissance envers tout cela, si nous entendons et mettons en pratique les paroles de Jésus, alors nous bâtissons notre vie sur des fondations solides et sûres.

la vérité révélée de dieu par la parole  est un roc

Dans le message du sermon sur la montagne nous trouvons tous les sujets, de A à Z - du meurtre aux soucis. L'enseignement de Jésus embrasse toute la vie et il faut mettre cet enseignement en pratique chaque jour, jour après jour, pour construire la maison, la vie dont il parle.

Mais, ce qui compte ce sont les fondations sur lesquelles on bâtit. Le récit du texte nous présente deux choix. Soit le roc de la vérité révélée par Dieu soit le sable mouvant de nos propres intentions, idées et valeurs.

Ainsi, nous avons une histoire très simple – deux hommes bâtissent chacun une maison. L’un de ces hommes est prudent, l’autre est insensé. Mais cette histoire simple est tout de même étonnante, voir déroutante et c’est un commentaire puissant concernant ceux qui ont une connaissance cérébrale des paroles de Jésus, une tête pleine mais dont le cœur est vide. Notons ce que ce texte nous dit : v. 24 - quiconque entend…celui qui écoute ce que je dis et qui l’applique, puis au verset 26 - quiconque entend…celui qui écoute mes paroles sans faire ce que je dis.

Il est ici question de ceux qui écoutent l’enseignement de Christ. Celui qui est prudent, sage, agit en mettant la Parole en pratique. L’insensé, le fou n’en tient pas compte.  

Mettre en pratique les paroles de Jésus ne signifie que nous œuvrons pour obtenir notre salut.

Mettre en pratique les paroles de Christ veut dire que nous faisons la volonté du Père, nous lui obéissons et c'est une obéissance qui vient du fait que nous avons été sauvés. Nous sommes sauvés afin de pratiquer des bonnes œuvres, nous ne sommes pas sauvés par nos bonnes œuvres.

L'homme prudent/sage de cette parabole est un disciple de Christ. Quelqu'un qui a entendu la Parole de Dieu et qui a été sauvé et qui, maintenant met en pratique ce qu'il a entendu, qui construit sur le roc, le fondement des Paroles de Jésus. L'homme insensé, lui n'a jamais été sauvé. Il a entendu la parole de Dieu mais il a répondu "Merci, mais ce n'est pas pour moi, merci." Il y a beaucoup de gens qui donnent une telle réponse.

Proverbes 10/8 « Celui qui est sage de cœur accepte les commandements, Mais celui qui est insensé des lèvres court à sa perte. »

Ecclésiaste 2/14  « le sage à ses yeux là où il faut, mais l’insensé marche dans les ténèbres. »

Il y en a très peu parmi eux qui peuvent dire qu'ils n'ont jamais entendu la parole de Dieu, quelque part. La quête de la spiritualité est un sujet d'intérêt aujourd'hui. Vous pouvez être laïc, avoir votre propre religion. Vous pouvez choisir et mélanger des religions. Vous pouvez bâtir sur le sable une maison construite avec les briques du catholicisme, du protestantisme, du bouddhisme, de l'hindouisme, de l'islamisme ou je ne sais quelle autre « …isme » !... Mais, tout cela n’est que du sable.

Le roc est donc la vérité, la Parole de Dieu et la maison c’est la vie que nous bâtissons - soit en mettant en pratique la Parole soit en bâtissant selon nos propres plans.

Mais, que dire à propos de la tempête ? La tempête nous parle des problèmes et des difficultés de la vie. Ce sont des choses qui nous frappent, sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle. Ce sont des choses qui nous désespèrent, qui nous inquiètent, qui nous font sentir que nous sommes tout seuls. Mais, il s'y trouve une promesse. Une promesse pour chaque disciple de Christ. Une promesse pour ceux qui mettent en pratique la Parole de Dieu. Il y a une promesse à saisir aujourd'hui et une promesse pour l'avenir.

face à la tempête - la promesse de dieu

Quelle est cette promesse ? Quels que soient les problèmes et les difficultés vous ne tomberez jamais parce que vous bâtissez sur des fondations solides et sûres. C'est une déclaration audacieuse !

Je ne dis pas qu'il n'y aura pas de problèmes. La tempête arrive et ni l'homme prudent, ni l'homme insensé n'est maître de la pluie qui tombe, des torrents qui dévalent ou des vents qui soufflent. Mais la maison de l'homme prudent/sage ne tombera jamais.

Encore une fois, soyons clairs ! La tempête est forte, elle est brutale. Je doute fort que l'homme prudent faisait la fête dans sa maison en criant "chouette, une tempête !" Il est même possible que sa maison subisse quelques dommages, que quelques ardoises soient tombées. La maison a été secouée et peut-être même que l'homme prudent a songé à la possibilité qu'une fois la tempête apaisée il n'y aurait que des décombres qui resteraient. Mais, la maison n'est pas tombée grâce à quoi ? A ses fondations et non pas grâce à son entrepreneur.

Quoique ce soit qui se passe dans votre vie, si vous vous accrochez à Jésus, à sa Parole et vous la mettez en pratique vous survivrez à la tempête. C'est une promesse à laquelle nous pouvons nous accrocher au milieu des difficultés, ce n'est pas la déclaration triomphaliste que vous n'aurez jamais de problèmes - vous en aurez, vous en avez peut-être en ce moment. Mais vous tiendrez debout. Vos problèmes dureront un instant ou peut-être plus longtemps mais accrochez-vous à Jésus et à sa Parole malgré les circonstances, continuez à bâtir quand les circonstances sont contraires.

Dans la vie nous passons tous par des épreuves. Notre foi est éprouvée, mais elle ne vacillera pas. Elle se fortifiera si nous lâ bâtissons sur les fondations des Paroles de Christ.

Voyez-vous, la promesse est conditionnelle. Avec cette promesse il y a une condition "quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique sera semblable à un homme prudent." Si vous la mettez en pratique...

Cette promesse est pour les fidèles disciples de Christ, pour ceux qui sont nés de nouveaux et qui demeurent en Jésus. Elle ne donne pas une fausse espérance.

Conclusion du sermon sur la montagne

• L’Insensé court à la destruction

Mais alors, qu’en est-il de l'homme insensé ? L'image que Jésus nous donne dans le verset 27 est une image de destruction. C'est une image étonnante. "Sa ruine été grande / Et grande fut sa ruine." Décombres. Rien à sauver ou à récupérer. Jésus parlait évidemment de l’effondrement de la maison construite sur le sable, c’est-à-dire du faux disciple qui n’a pas bâti sa vie sur les principes enseignés par Jésus.

Une vie bâtie sans des fondations solides, une vie bâtie sans Christ arrivera, à la fin, à la ruine même si aujourd'hui tout semble aller bien. C'est un avertissement, un avertissement sévère. C'est une prophétie de ce qui est à venir.

Voilà une façon plutôt inhabituelle d’achever un discours. Il aurait été plus naturel de conclure sur un ton optimiste. Tout prédicateur préfère terminer son message avec un point positif qui encouragera l’auditeur. Mais ici, Jésus fait le contraire. De toute évidence, la conclusion de son sermon a toutes les allures d’une dure mise en garde.

Il est facile de constater que la conclusion du Sermon sur la montagne porte sur deux points principaux. Le premier point affirme qu’il n’y a que deux destinées possibles de la vie humaine : il y a un chemin qui conduit au ciel et un autre qui aboutit en enfer où périssent le corps et l’âme.

Les avertissements avaient déjà commencé en Matthieu 7 :13. Jésus avait alors déclaré que ceux qui choisissent le chemin spacieux iront à leur propre destruction. Cette réalité est suivie par un autre avertissement concernant le jugement divin. Un arbre qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté dans le feu (Matthieu 7 : 15-20). Puis il y a une mise en garde contre une confession de foi en Christ exprimée avec la bouche seulement. Jésus n’acceptera pas ceux qui l’appellent ‘Seigneur’ et qui refuse de lui obéir, de faire la volonté de son Père (Matthieu 7 : 21-23). Et finalement, Jésus nous informe du danger d’une audition stérile de ses paroles, c’est-à-dire, connaître son enseignement sans être affecté par son contenu. Celui qui n’a pas mis en pratique les instructions de Jésus, même s’il les connait bien, risque de s’écrouler devant les tourmentes de la vie. Ce qui est certain c’est qu’il ne résistera pas au jour du jugement. Psaume 1 : 5-6 « Aussi, lors du jugement, ils ne subsisteront pas, et nul pécheur ne se maintiendra parmi la communauté des justes. Oui car l’Eternel prend en compte la voie suivie par les justes ; mais le sentier des méchants les mène à la ruine. »

Ces paroles sont dures pour nos oreilles. Pourquoi le Seigneur Jésus se montre-t-il si sévère dans les derniers moments de son discours ? C’est par amour pour tous ceux et celles qui entendent ses paroles, c’est pour nous qu’il dit ces choses. L’avenir de notre existence, sur le plan de l’éternité, tient à notre réponse du cœur aux enseignements du Christ, et pas à une simple écoute de ses dires.

• Les enfants de Dieu : obéissent à sa Parole

Le second point à la conclusion de cet enseignement sur la montagne affirme que les véritables disciples de Christ, les enfants du royaume du ciel se distinguent par leur obéissance à Dieu. Si nous avons bâti notre vie sur le roc de la Parole de Dieu nous n'avons rien à craindre lorsque nous nous retrouverons face à face avec notre Dieu.

Sa promesse pour nous alors c'est que notre maison ne tombera pas. Ce que nous avons construit avec notre vie durera. Ce jour-là les problèmes et les difficultés fonderont quand nous paraîtrons devant Dieu et nous entendrons sa voix "C'est bien, bon et fidèle serviteur ; entre dans la joie de ton maître."

Quelle promesse !

Peut-être que quelqu'un a averti l'homme insensé. "Ce n'est pas une bonne idée de construire votre maison sur le sable vous savez... ?" Et peut-être l'homme insensé a ignoré l'avertissement. Il avait les outils et les matériaux et il a choisi un bon emplacement, selon lui, pour construire sa vie.

Si vous n'êtes pas né de nouveau pour devenir un disciple de Christ, ce message est un avertissement. Peut-être la vie bonne semble bonne avec un ciel bien dégagé pour l’instant. Mais, il y a une tempête à l'horizon. La tempête du jugement de Dieu. Un jugement contre ceux qui ont rejeté Dieu et qui se sont rebellés contre lui, refusant d’obéir à sa Parole - même s'ils ont réussi à se bâtir de belles petites maisons. Il est encore temps pour bâtir sur le fondement solide de la vérité de la Parole de Christ. Abandonnez l’ancienne maison, l’ancienne vie, pour commencer à construire quelque chose de solide, de durable, d’éternel. Le salut que Jésus offre est toujours disponible. Ne faites pas la même erreur que l’homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable, qui elle a été emporté par les tourbillons dès la première tempête

Pour ceux qui sont déjà en Christ, j'aimerais mentionner deux choses - Quelque chose à croire et quelque chose à faire.

• Quelque chose à croire

Croyez simplement de tout votre cœur que si vous bâtissez sur les fondations de la Parole de Dieu vous ne tomberez jamais. Ayez un regard de foi sur le Seigneur lui et renouvelez quotidiennement votre confiance en lui. Il est capable de finir l'œuvre qu'il a commencée dans votre vie, et il la mènera à la perfection. C’est sa promesse. Vous ne bâtissez pas tout seul. C'est Dieu qui a posé les fondations et c'est Dieu qui parachèvera le projet de la construction de votre vie.

• Quelque chose à faire

Comme je l'ai déjà dit. La promesse que nous avons est conditionnelle. Mettons en pratique l'enseignement que nous avons entendu et que nous entendons. Quand nous sortons de ce bâtiment aujourd’hui, n'oublions pas ce que nous avons entendu. Ne soyons pas des auditeurs oublieux, des Chrétiens du dimanche, des hommes et des femmes insensés, qui laissent la parole chatouiller leurs oreilles et puis, le lundi ne font que ce qu'ils ont fait depuis toujours. Nous ne jouons pas à un jeu, mes frères et sœurs. Ce que nous faisons avec la Parole de Dieu est déterminante. Le Christ, lui, parle " cash. " Rien à cacher. Jésus appelle des disciples à renoncer à eux-mêmes, de se charger chacun de sa croix et le suivre, et non pas être des spectateurs, des chauffeurs de banc d'église. Il annonce clairement la couleur.

Nous avons besoin d'examiner notre vie, chacun d'entre nous. Posons-nous donc les questions suivantes :

Est-ce-que je mets en pratique les Paroles de Christ. Suis-je obéissant à sa Parole ? A la maison, au travail, à l'école, à l'église, avec mon époux ou mon épouse, avec mes enfants ou avec mes amis, avec mon frère ou ma sœur à l’église ? Comment suis-je ?"

Puisse le Seigneur faire de chacun nous des personnes sages qui bâtissent sur le roc !