Commencez à Aimer

introduction

Avez-vous remarqué comment ce verset se termine ? Car c’est la loi et les prophètes. L’expression « la loi et les prophètes » est utilisée pour désigner les Écritures, la parole de Dieu. « Car ce qui vient d’être dit constitue la loi et les prophètes ». Ceci signifie que tout ce que les Écritures enseignent concernant notre devoir envers notre prochain pourrait se résumer par la règle suivante : tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites–le vous–mêmes pour eux.

Matthieu 22 : 37-40 « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. Celui-ci est le premier et le grand commandement. Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes. »

Jacques 2 :8 « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. »

Aimez-vous les règles et les lois ?

Illustration

Que penseriez-vous si nous imposions un certain nombre de règles obligatoires s'appliquant à tous les membres de notre Assemblée ? Des règles comme les suivantes :

1. Tout membre devra se lever à 6h15 chaque matin, et commencer par 15 minutes de prière. Il s'assurera d'inclure dans sa prière, 3 non-chrétiens, 2 frères en difficulté, 1 responsable dans l’église et 1 missionnaire. Puis il passera 20 minutes dans l'étude et la méditation de l'Écriture, suivie par la mémorisation de 2 versets.

2. Après cela il préparera son petit déjeuner. Pour les couples, le mari le préparera les lundis, mercredis, vendredis et dimanche. Les femmes les mardis, jeudis et samedis. Les parents feront attention à leur humeur pour communiquer à leurs enfants de la joie à leur levée.

3. Après la journée de travail, chaque membre devra téléphoner à trois personnes pour l'encourager. 1 fois par semaine, il écrira un mot d'encouragement à un missionnaire. Une fois par semaine il rendra visite à une personne découragée.

4. Les 1er et 3e dimanches du mois, les membres dont le nom de famille commence par l'une des lettres de l'alphabet de A à M apporteront un petit cadeau pour les offrir aux membres dont le nom de famille commence par l'une des lettres de N à Z. Les 2e et 4e dimanches ce sera l'inverse.

5. Chaque membre invitera chez lui en moyenne 1 personne par semaine pour développer des relations fraternelles…

Êtes-vous d'accord ? Cela vous plairait-il de vivre dans ce genre d'Eglise ?

Alors, je vous rassure, et il n'y aura jamais de règles comme celles-ci dans notre assemblée car l’amour ne se commande pas, l’amour se vit et se donne ! Et notre Seigneur nous appelle à vivre selon l’amour-la règle par excellence !

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Nous devons commencer à aimer car en tant que disciples de Christ, nous avons reçu de Dieu la capacité d'agir avec amour. Ce verset 12 délimite également la perfection que Christ attend de ses disciples. Or les exigences du Christ sont en dehors de la capacité de l'homme " naturel. " Cette phrase invite chacun de nous de s'unir à Dieu qui seul, peut nous rendre capable d'un tel amour, d’un tel comportement.

Christ déclare en Jean 13 : 35 « à ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, c'est que vous avez de l'amour les uns les pour les autres. » 

Permettez-moi de faire 5 remarques sur ce verset bien connu de la Parole de Dieu.

notre amour s'inspire de l'amour de dieu

Certaines traductions françaises ont malheureusement omis d’inclure un mot de l'original. Matthieu 7 : 12 commence par " ainsi ", " donc ". Ce qui veut dire que Jésus s'appuie sur ce qui précède.

Relisons le Mathieu 7 : 11 « si donc vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui le lui demandent. »

Voyez-vous la chaîne d'événements ? Lors de notre dernière étude, nous avons vu que la bonté de Dieu ne se manifestait pas par l'obtention de bénédictions matérielles. Il pleut autant sur les méchants que sur les bons. Le soleil brille autant sur les méchants que sur les bons. La maladie touche autant les corps des méchants que ceux des bons.

La bonté de Dieu se manifeste par le fait qu'il donne à ses enfants, à ses disciples, la capacité de vivre… bien. Par le Saint Esprit dont Christ nous baptise lorsqu'on naît de nouveau (naissance spirituelle), Dieu nous révèle comment il nous donne sa puissance pour pouvoir le vivre. Dieu nous convainc à la fois du péché, et à la fois de la grâce. Il nous fait progresser pour nous transformer à l'image du Christ.

Et puisque Dieu donne de bonnes choses pour vivre selon Lui, nous sommes appelés à donner de bonnes choses pour que d'autres soient encouragés à vivre pour Lui.

L'amour des autres ne se crée pas sans l'amour de Dieu. L'amour authentique d'autrui puise dans l'exemple de l'amour de Dieu, s'inspire de ce qu'il a fait en Christ et boit à sa source pour pouvoir aimer autrui. Aimer les autres, sans être liés à l'amour de Dieu, c'est essayer de faire rouler une Porsche sans essence ! C'est tenter de faire décoller un Boeing 747 en le poussant par la force des bras !

Bien-aimés, il est si difficile de comprendre les dimensions de l'amour de Dieu ! Paul priait pour que les Ephésiens aient une illumination à ce sujet, tant il est difficile de percevoir cet amour ! Les vicissitudes présentes font que l'on pense parfois que Dieu est loin. Notre vie terrestre est courte et passagère. Mais Christ est notre vie ! Dès notre conversion nous sommes éternellement unis à Lui et nous serons dans la joie de sa présence pour l'éternité, pour la durée des temps !

Et parce que Dieu nous a aimés, qu'Il nous a rachetés pour vivre en Lui, par Lui et pour Lui, alors nous sommes appelés à aimer, à la manière dont Il nous a aimés. Et ceci est le témoignage fréquent de la Bible :

Jean 15 :12 « C'est ici mon commandement, aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »

L'amour s'inspire de l'amour de Dieu. Faites la liste des manifestations de la bonté de Dieu. Dans votre vie spirituelle, dans votre parcours avec lui. Faites la liste de sa bonté manifestée dans l'Écriture. Puis imitez !

Notre amour s'inspire de ce que nous aimons

Notre amour s'inspire de ce que nous aimerions Mathieu 7.12b « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous… »

Cette seconde remarque est probablement plus palpable, ou plus concrète. Qu'est-ce que nous aimons que les autres nous donnent ? Il est rare que l'on ne sache pas quoi répondre ! C'est comme lorsqu’on demande aux enfants ce qu'ils souhaiteraient recevoir pour Noël !! Il faut 2 ou 3 volumes pour classer les requêtes !

Livrons-nous un instant à une pensée égoïste : qu'aimons-nous recevoir des autres ?

• Quant à l'attitude :(posture du corps, le regard, les gestes, les mimiques)
• Appropriée devant les circonstances. Compassion dans la tristesse, encouragement dans le doute, rassurant dans l'inquiétude, etc.
• Disponible devant un proche qui demande un peu d'aide.
• Quant aux paroles :
• Du respect. Le moqueur n'a pas bonne presse dans la Bible. Ceux qui font mal en disant plus tard " c'était pour rire " sont des hommes durs et immatures.
• De l'encouragement. Nous sommes inspirés à aller de l'avant lorsqu'on nous présente avec joie la prochaine étape. La critique ne construit pas l'autre.
• Dire la vérité avec amour. Dire des paroles vraies mais aimantes, sincères mais douces…
• Admettre quand on a tort...
• Quant aux actions :
• Savoir donner un coup de main et rendre service
• Appeler ou écrire un mot
• Etre disponible quand nécessaire

C'est facile n'est-ce pas de faire une telle liste ? Le problème, lorsqu'on fait une telle liste par rapport à soi-même, c'est qu'on commence à comptabiliser ce que l'on ne reçoit pas ! Et ceux qui comptent sur les autres pour qu'ils leur donnent, tombent dans une frustration constante. Ils pleurent : « personne ne m'aime, personne ne me donne, personne ne me comprend, personne ne prend soin de moi ! »

Cet apitoiement sur soi-même est totalement inutile ! Cela fait d'ailleurs souvent fuir les autres…

Il est aussi péché, parce qu'on ne comprend pas que cette liste n'est utile que dans la mesure où on l'applique à autrui.

Cette liste d'attentes ne doit être qu'une source d'inspiration pour le bien d'autrui. Et non une mesure de ce que l'on n’a pas !

D'ailleurs, nous sommes naturellement attirés par ceux qui donnent, ou se donnent, et souvent inspirés à faire de même. Leur propre générosité sert de moteur à la nôtre, et une Eglise qui apprend à vivre ainsi est bénie !

Voyez, le plus gros problème de chaque être humain, c'est son ego. L'homme moderne est tellement préoccupé par son propre épanouissement (et tellement déçu de ne jamais l'atteindre), qu'il s'isole de plus en plus. Il se regarde le nombril. Il réfléchit sur son passé. Il " s'introspecte " et ne découvre que la trahison des autres, les erreurs et les péchés du passé, la tristesse d'une vie jamais parfaite. Toutes les thérapies modernes cherchent à lui faire sentir quelque chose qu'il ne peut aucunement ressentir car elles ne visent qu'à enfler un ego par trop hypertrophié.

Christ propose de détourner les yeux de notre misère, pour les porter autour de soi. Dans les temps de soleil, dans les temps de tempête. C'est un détournement de soi sur autrui. Donnez ce que vous voudriez recevoir…

Mais il faut reconnaître que, la plupart du temps, nous ne donnons pas aux autres ce que nous aimerions, à cause de notre égoïsme. Ce serait super si nous pouvions le reconnaître (l'admettre) devant Dieu, et faire marche arrière. Cela vous semble dur ? Il suffit de demander… chercher… frapper à la porte… le Père donne de bonnes choses à ceux qui le lui demandent.

notre amour se manifeste par nos actes

• Notre amour se manifeste par des actes Mathieu 7.12c « vous aussi, faites-le de même... »

Le verbe qui nous est proposé est utilisé 579 fois dans le Nouveau Testament, et il veut dire – tenez-vous bien – faire ! Faire est un verbe fourre-tout. On fait plein de choses avec faire, de l'amour à la guerre. Mais une chose est certaine, c'est qu'il est éminemment... concret.

On ne " fait " pas dans sa tête. On fait dans la réalité.

On ne fait pas dans l'intention, mais dans la concrétisation.

On ne fait pas… sans faire.

Les spécialistes du grec nous disent qu'il existe deux termes pour désigner ce verbe. Celui qui est utilisé ici dénote quelque chose de productif et de mesurable. Ce sont des manifestations visibles et concrètes qui nous sont ici proposées.

ILLUSTRATION

On raconte l'histoire d'un jeune couple remarquable. Travailleur, mais ayant le malheur de vivre à la fin des années 20, lors de l'une des plus grandes crises économiques de notre siècle. Chacun faisait attention au moindre centime, et marchandait chaque achat, pour faire au plus juste. Della avait économisé, un centime après l'autre, pour le jour de Noël. Le total avoisinait les 12 FF. Une maigre somme pour le cadeau qu'elle désirait pour son mari. Une chaîne en platine pour sa montre, offerte par le grand père de Jacques, son mari. Un peu le seul trésor de la famille. Mais cette chaîne coûtait 110 FF (anciens francs).

Comment trouver 110 FF ? En pleine crise économique ? Ils avaient eu de meilleurs salaires, mais à ce moment précis, à part leur meublé loué 48 FF la semaine — un taudis, en vérité — ils ne pouvaient guère s'offrir le moindre luxe.

C'était la veille de Noël, et le porte-monnaie secret de Della ne comptait toujours que 12 FF… Elle avait pourtant un bien. Sa chevelure, rousse et abondante. C'était aussi un trésor du couple, parce que Jacques était amoureux de sa femme, pour son caractère et sa personne, mais aussi pour son visage, et ses cheveux. Elle alla chez le coiffeur qui lui dit qu'il l'achèterait pour 100 FF. Elle fit donc couper sa chevelure, prit les 100 FF et acheta la chaîne pour son mari.

Jacques travaillait dur et ne devait rentrer que le matin de Noël. L'atmosphère était particulière. Tant de temps, d'économie, de passion, juste pour faire plaisir. Lorsque Jacques rentra à la maison et dès qu'il vit son épouse, il poussa un cri de surprise à la vue de sa nouvelle coiffure. Il s'affala sur le canapé et se mit à rire. Della ne savait pas trop ce qui se passait. Jacques sortit un petit paquet de sa poche. Il s'y trouvait un objet que Della avait désiré pendant plusieurs mois. C'était un bijou modeste, mais très élégant : une barrette à cheveu. Della était touchée aux larmes, par la gentillesse de son mari. Elle savait aussi que le seul moyen pour lui d'acheter cette barrette, c'était d'avoir vendu la montre…

Aimer, c'est cela. C'est montrer concrètement à autrui, la dimension de son amour.

notre amour coutera un peu de nous memes

Il n'existe pas d'acte qui ne coûte rien. Aimer ne saurait être pleinement gratuit. Le temps que je passe à agir en bien, n'est pas passé à me pomponner. Le temps passé auprès d'une personne, n'est pas passé devant un miroir ou à une manucure. Il s'agit de faire " pour eux… " ce que je ne peux plus donc faire pour moi-même.

La maman qui se consacre à ses enfants, qui paye le prix fort d'un stress constant, d'une dévaluation de ses capacités intellectuelles (pendant le temps de la petite enfance), qui se voit bourreau criant, pédagogue raté et qui ne voit au départ que des enfants qui n'ont aucune gratitude…

Le père qui sacrifie son loisir favori pour parler ou jouer avec un enfant, qui réduit son rythme de travail pour passer du temps de qualité en sa présence. Ou qui supplé aux besoins d'une épouse travaillant en dehors de la maison.

Le frère ou la sœur célibataire qui perd une ou plusieurs soirées par semaine pour rendre visite à d'autres, pour prier, rire ou pleurer avec quelqu'un qui en avait besoin. La famille qui invite d'autres à leur table quand elle préférerait lever le pied.

La personne qui va cultiver une relation difficile avec ses amis non croyants pour leur faire connaître la joie du Seigneur. Tout ceci est une partie de son confort qui s'en va… à cause de l'amour que Christ nous accorde.

Ai-je besoin de continuer ?

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils… mourir, souffrir…

Il n'est pas dit : Dieu a tant aimé le monde qu'il a envoyé des fleurs, un sms, mms ! Il n'a pas donné de « carte de vœux » à Noël, ni n'a exprimé ses sympathies et « bon courage » pour la suite.

Il a quitté son ciel de gloire, il s'est vidé d'une partie de ses attributs et a pris forme humaine, il a subi les moqueries, les rejets, les insultes et il est mort sur la croix.

L'amour de Dieu lui a coûté la vie et une souffrance infinie que nous ne saurons jamais pleinement mesurer.

A l'image de cet amour, nous avons le devoir d'aimer.

ce qui peut nous aider

La confiance dans un Dieu qui saura protéger les siens. Christ a mis ses disciples au chômage, pour qu'ils se reposent (Marc 6.31-32). Dieu connaît nos limites, faisons-lui confiance, il est bon protecteur.

• Marc 6.31-32 : ³¹ Jésus leur dit: Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d’allants et de venants, et ils n’avaient même pas le temps de manger.

Pensez également que notre investissement terrestre est de courte durée. 70, 80 ans ? L'éternité suit ! Celui qui sacrifie certaines choses, à cause de Christ, obtiendra tellement plus, éternellement plus.

Choisissez les sujets de votre joie. Certaines valeurs que nous considérons comme normales peuvent être des freins à notre amour. Si les valeurs les plus importantes, que vous chérissez le plus sont le confort, la lecture, les jeux, la sieste, le sport, alors vous serez toujours frustrés de… donner. Christ dit : il y a plus de joie à donner qu'à recevoir — vous exercez-vous à choisir de vous réjouir dans ces choses-là ?

ce qui peut nous gêner

Le poids des sentiments. On n'a souvent pas envie… Mais tout ceci, ce sont des sentiments. Ils se rebiffent, et c'est l'esprit qui, renouvelé par la Parole de Dieu, vivifié par le Saint Esprit, oriente notre vie.

L'immensité de la tâche. Il existe tellement de choses bonnes à faire, que l'on se dit " à quoi bon ". Mais Dieu nous invite au un à un. Je peux un temps aider une personne. Puis une autre. Et même si ce n'est que 1 personne tous les deux ans, cela fait 25 personnes au bout de 50 ans de ministère.

Mais si chacun fait la même chose, le nombre de personnes donnant et bénéficiant de l'amour augmente d'une manière exponentielle. Faire bien, ne veut pas dire faire tout !

Mais si l'amour coûte toujours, le résultat n’en vaux-t-elle pas la chandelle !

Notre amour coûtera toujours un peu de nous-mêmes

Notre amour guidera notre conduite morale

Avec ce dernier point je reviens sur l'introduction. L'amour de Dieu et l'amour des autres sont la raison de l'existence de la Loi et les prophètes.

En nous donnant la Loi (comprenez les exigences telles que les 10 commandements), Dieu veut faire naître l'amour, et, surtout, faire taire l'égoïsme.

Juste avant le célèbre « tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19 :18), le verset nous dit : « tu ne vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune. » 

Pourquoi ne pas avoir d'amertume de rancune ? Parce que c'est une démonstration d'un manque d'amour ! Pourquoi ne pas se venger pour une offense ? Parce qu'est une démonstration d'un manque d'amour ! Envers Dieu et envers le prochain.

Ce verset est l'expression d'une morale et d'une éthique supérieures à tout ce que les hommes ont inventé. Cette seule phrase pourrait remplacer 99% du code civil et pénal ! Le bien et le mal sont principalement définis par rapport au bien véritable que mes actes font à autrui. C'est un super résumé des commandements de Dieu !

Ce qui est fascinant, c'est que bien des philosophies humanistes ont essayé de sortir de telles maximes. Aucune n'a la dimension de ce que le Christ définit ici :

Le Rabbin Hillel, chef du Sanhédrin pendant l'enfance du Christ, chef de file des Juifs libéraux (s'opposant à Shammaï), écrivit ceci : " ne fais pas à autrui ce que tu détesterais qu'on te fasse "

Confucius : " ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, ne le fais pas à autrui. "

Même maxime chez les Stoïques, et dans bien d'autres philosophies que les hommes ont créées.

Voilà le " top " de ce que nous trouvons chez les hommes : " Ne fais pas le mal qui te fait mal ". C'est de l'utilitarisme, motivé par la peur ou l'intérêt personnel.

Jésus va bien au-delà : fais le bien que tu aimerais qu'on te fasse, c'est tout le sens de la volonté de Dieu pour les hommes qui se disent être les disciples du Christ.

D'autres ont rejeté ou ont tenté de diminuer l'impact des paroles du Christ

Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu (excusez du peu) : " Je n'aime point Dieu parce que je ne le connais pas, ni le prochain parce que je le connais. "

Chamfort : " si l'on doit aimer son prochain comme soi-même, il est au moins aussi juste de s'aimer comme son prochain. "

Tout ceci pour éviter la force de ce passage. Notre amour guidera notre conduite morale

CONCLUSION

Ce qui est formidable avec ce thème, c'est que l'amour attire l'amour. Aimer attire l'amour des autres. Dans l'exercice de vies, l'amour peut susciter bien des retours heureux.

On raconte l'histoire de M. Fleming, pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu'il essayait péniblement d'arracher à sa terre de quoi vivre, il entendit le cri d'agonie d'un garçon. Il courut vers la source de bruit et trouva un enfant à moitié pris par de la boue, en train de couler lentement dans la vase. Fleming le sortit de là. Le lendemain, un carrosse élégant se présenta devant la ferme. Un noble en vêtements élégants en descendit et s'adressa au fermier. " Je suis le père de l'enfant que vous avez sauvé, et je viens vous payer. " Le fermier répondit clairement : " je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait. " Le fils du fermier sortit à l'instant de la maison. Le noble lui demanda si c'était bien son fils. Fleming répondit par l'affirmative, et le gentleman anglais lui dit : voici ce que je vous propose. Permettez-moi de le prendre avec moi pour lui donner une bonne éducation. S'il ressemble à son père, il grandira pour devenir quelqu'un qui vous rendra fier.

C'est ce qui arriva. Le fils obtint un diplôme de médecin et devint célèbre dans le monde entier sous le nom de Sir Alexander Fleming, pour avoir découvert la Pénicilline.

Plusieurs années plus tard, le fils du gentleman tomba gravement malade, une pneumonie. Savez-vous ce qui le sauva ? La pénicilline, bien sûr. Et pour la fin de l'histoire, le nom du gentleman était Lord Randolph Churchill, et son fils s'appelait Winston Churchill.

Aimer n'est pas une mauvaise idée. Dans toutes les sphères de notre vie, se pose la question de nos relations. Elles doivent se caractériser par l'amour.

Romains 13 : 8-10 « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet les commandements : Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne rendras pas de faux témoignage, tu ne convoiteras pas, et tout autre commandement se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait pas de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »

Devant la taille de l'exigence, que pouvons-nous dire, sinon, Dieu pardonne-moi et crée en moi cet amour. J'espère que vous connaissez Dieu personnellement, qu'il est votre Père et que vous êtes devenu son enfant. Sinon, le chemin est simple : admettez votre sécheresse humaine et spirituelle. Ayez confiance dans l'amour de Dieu pour le pardon de vos fautes, demandez-lui d'entrer dans votre vie et de faire naître un amour authentique, désintéressé.

Matthieu 7 :12 « Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. »